Crise : Manifestation soudaine et violente. Grave pénurie de quelque chose.
Sanitaire : Relatif à la santé publique et à l'hygiène. Latin : Sanitas (santé). Ex : Règlement sanitaire international (Réglementation édictée par O.M.S. et concernant la déclaration de certaines maladies contagieuses et les mesures à prendre pour en éviter la propagation de pays à pays.)
J’enfonce un peu des portes ouvertes (c’est plus facile !).
Toujours dans cette optique de trouver un écho intérieur à ce qui se passe au-dehors, comme le miroir déformé mais informant de ce que l’on attire à soi, de ce que l’on nourrit, de ce à quoi on croit parfois même malgré soi et qui se manifeste à nous, individuellement ou collectivement à travers des évènements, des ressentis, des changements subtils ou profonds… en vue, selon moi, de prises de consciences suffisamment importantes pour modifier la trajectoire de ce qui n’est plus en accord avec notre chemin d’évolution (seul objectif commun des humains, toujours à mon sens).
Exercice : Je me place alors, un instant, un peu à l’extérieur de mes propres remous pour observer autrement, en limitant mes filtres et jugements influencés par mon vécu et mes valeurs propres. 1 J’ai envie de regarder cette « Crise Sanitaire » mondiale – techniquement réelle et/ou phagocytée par intérêts, peu importe là – à travers le message qu’elle pourrait nous faire passer à chacun ; chacun se sentant concerné en tout cas.
Au stade où en est notre humanité, pourrions-nous dire que nous sommes une humanité « saine » ? Libérée de nos traumas, blessures et héritages, de nos archaïsmes et archétypes duels, profondément consciente de la Vie qui l’anime, respectueuse des uns et des autres comme de soi, de l’environnement qui nous soutient et nous alimente, de nos énergies interreliées ainsi que du précieux qu’est notre passage « corporel » sur Terre ? Je me permets de répondre pour nous tous : NON. Pas à grande échelle.
C’est un fait, pas un jugement, car je crois qu’on est en train de dépasser cette phase du jugement de ce qui anime chacun d’entre nous, même si ce n’est pas à grande échelle non plus encore.
Globalement, au quotidien, notre humanité va donc mal. Même si beaucoup estiment que c’est bien « mieux qu’avant » pour x et y raisons, en profondeur, elle va mal. Nous sommes toujours blessés, apeurés, en conflits, dominés, contraignants, narcissiques, endeuillés, intérieurement enfermés ou muselés, sous pression, en lutte, physiquement malades, humainement errants, et j’en passe, chacun un peu ci ou ça, ou beaucoup. C’est déjà trop. Ce n’est pas SAIN. Et nous nous en dépêtrons, débrouillons ou embrouillons comme nous le pouvons, si nous le pouvons. Ce n’est pas à proprement parlé glorieux et tant d’horreurs de proximités ou lointaines le prouvent chaque jour. Ne nions pas.
Et nous arrivons là, en 2020, avec un évènement (« la bête de l’évènement » a-t-on entendu dire… !) qui vient tout secouer, tout chambouler du haut de son invisibilité. C’est fort !
C’est fort mais, au-delà des violences associées, c’est vraiment intéressant ce qui se passe dans cette humanité là maintenant. Comme un pivot, une bascule, une transition relativement unique dans l’histoire connue (officielle).
Une « crise sanitaire » donc.
Une manifestation soudaine et violente relative à la santé publique et à l'hygiène.
La manifestation de la nécessité urgente d’une guérison et salubrité planétaire profonde. Il était temps !!!
Il est douloureux que cela se déroule de cette façon, mais comme on le dit, ce n’est pas dans notre « zone de confort » (souvent d’inconfort encore tolérable) que nous évoluons. Il fallait que ça secoue.
Eh bien voilà, ça secoue. Il y a un quelque chose de type « quitte ou double » qui fait un peu peur parfois. Mais quand je sors de cette peur (celle de l’écroulement de notre Liberté d’être Humain pour devenir des esclaves d’une norme imposée) - qui est MA peur, celle d’un monde dont je ne veux pas faire partie, quel qu’en soit le prix si j’en ai le courage – je vois surtout une opportunité majeure et merveilleuse de faire un bond en avant vers cette HUMAINITÉ dont j’ai toujours rêvé et que nous 3 pouvons créer ! Si nous nous en donnons les moyens et pour ceux qui ont ce même Rêve, cette même EN-VIE. EN VIE.
C’est probablement bien le Cœur du sujet, le Cœur du Défi qui nous est proposé. Passer de la SUR-VIE à l’EN-VIE.
Alors j’y reviens, encore et encore… il est grand temps que nous prenions notre Liberté intérieure en mains : nous libérer de nos chaines et blessures, de nos peurs profondes, de notre propre dictature personnelle. Sans cela, celle qui nous étouffe au-dehors ne prendra pas fin. Pas assez… et plus nous serons nombreux à libérer ces chaines, moins celles de l’extérieur auront la place et le pouvoir d’exister. C’est tout. Du moins, c’est ce que je perçois et comprends (*) de ce qui nous arrive à tous, plus ou moins impactés selon nos vies et nos valeurs.
Marianne
(*) Si j’emploie une tournure « impérative », ce n’est que pour exprimer ce que je pense, ressens, comprends actuellement, à mon niveau de perception. Je n’impose bien évidemment pas d’y adhérer. Je ne sais juste pas comment le formuler autrement pour le moment. Moi aussi je suis en chemin, comme chacun de nous ! D’autant que personnellement, malgré le parcours effectué à ce niveau-là, j’ai encore du travail…
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